Lorsqu’Anne et Marc ont décidé de faire un enfant, Marc découvre qu’il est atteint de la maladie de Hodgkin. Ce film n’est pas l’histoire d’une maladie, c’est l’histoire d’un amour, un amour qui fait échec à la tristesse et à la peur de la mort, un amour qui se nourrit de l’adversité pour se transformer en force véritable. Anne et Marc atteindront une joie insensée…
« Ma chère Anne. Je vous ai tellement admiré, Marc et toi, qui avez été si héroïques, alors que la médecine a été impuissante face à sa maladie. Votre amour a donné une telle dimension à la mort, elle l’a rendue si belle et noble alors qu’elle est si injuste, si horrible. Vous avez su la grandir, l’élever au niveau de votre relation et ainsi vous l’avez transcendée. Quel courage vous a donné cet amour et comme nous nous sentons tous redevables, nous qui sommes autour de vous. Grâce à vous, on saura peut-être mieux mourir et mieux nous aimer. Grâce à vous, cette mort injuste, à laquelle vous avez donné un sens, nous paraîtra plus acceptable, parce qu’elle nous aura grandis, élevés. Il reste à t’en sortir maintenant, Anne, il reste à être, seule, à la hauteur de ce que vous avez atteint ensemble, Marc et toi. Marc te le demande. Il sait que c’est en avançant sur ta route, heureuse, vivante, qu’il pourra assister à l’accomplissement de ta vie. Et plus tu seras épanouie, plus tu trouveras le bonheur jusqu’à l’oublier, plus sa mort prendra du sens, plus votre amour longtemps encore lumineux, éblouissant le ciel à jamais, comme une étoile dans la nuit. »
Ma nièce, quelques années avant le tournage de ce film, avait vécu une période tragique en perdant son compagnon d’un lymphome de Hodgkin. Il est mort au bout d’un an et ce qu’ils ont vécu a été exemplaire et très touchant. Leur amour a, en quelque sorte, transcendé la maladie. Leur relation, leur histoire, leur amour, m’ont frappé. Quelques années plus tard, j’ai osé dire à ma nièce que j’aurais bien fait un film de leur histoire mais pas sans son accord, évidemment. Elle a accueilli favorablement cette idée et nous avons fait quelques séances où je lui ai demandé de me parler de leur vie commune à différents stades de l’année en question. Je l’ai écouté sans prendre de notes et, après quatre ou cinq rendez-vous, j’ai écrit le scénario d’un trait et lui ai fait lire. Elle m’a dit: « Ce n’est pas ça mais c’est tout à fait ça…! ». Cela m’a suffi pour ne plus jamais toucher un détail du scénario et nous avons fait le film avec Nicolas Giraud et Salomé Stévenin. Une belle aventure, pleine de risque et de respect, où nous avons essayé de hisser le film à la hauteur de ce couple exemplaire.
René Féret
Bande annonce
Distribution
Salomé Stévenin : Anne
Nicolas Giraud : Marc
Jean-François Stévenin : Père d'Anne
Maryline Canto : Camille Bamberger
Guillaume Verdier : Eric
Sabrina Seyvecou : Sabine
Aurélia Petit : Aurélie
Yves Reynaud : Père de Marc
Claire Stévenin : Mère d'Anne
Caroline Loeb : Mère de Marc
Julien Féret : Antoine
Technique
scénario-réalisation-production : René Féret
production et montage : Fabienne Camara
lumière et cadre : Benjamin Echazarreta
ingénieurs du son tournage : Philippe Garnier - Christine Charpail
premier assistant-réalisation : Julien Féret
régisseur général : Eymeric Duperray
décors mariage : José Froment
décorateur-accessoiriste : Arthur Chevalier
assistant-caméra : Pierlugi De Palo
assistante-son tournage : Elsa Diringer
scriptes : Clémentine Quesnel - Gwendoline Vervel
photographe de plateau : Jean-Paul Fleury
mixage : Emmanuel Croset
bruitage : Christophe Bourreau
musique : Guillermo Dumay - Superbravo - Love bandits - Nutria
Photos
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Presse
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Chronicart, Pascale Bodet : “Un film d’amour fou à la française” (lire)